samedi 15 février 2014

Le Festival 2014, permettra l'ouverture de 4 églises du chaourçois !



L’église Saint-Didier de Chesley


                       Partage autour de l'art sacré de cette église
                                                   le vendredi 8 août 15h
                                                    proposé par Guy CURE
                                                          RV à l'église 


L’abbaye de Molesme au XIIe siècle, la famille des Monstier au XVIe siècle sont des points communs marquants de l’histoire de Chaource et de Chesley. Le blason aux trois tours d’or qu’on trouve dans le sépulcre de Chaource est encore aujourd’hui le blason de la commune de Chesley.





L’église n’est pas classée Monument historique, c’est pourtant un édifice qui ne manque pas d’intérêt. En haut du mur méridional figure une curieuse inscription en caractères gothiques. Le clocher surprend également : il est posé près du chevet de l’église depuis sa déposition en 1846 pour des raisons de sécurité. Quelques modillons de l’abside sont habilement décorés.

Dès qu’on entre dans l’église, deux époques de construction apparaissent clairement. La chapelle primitive au chevet plat se prolonge par une nef plus large. La vivacité des couleurs est inhabituelle ; on en ressent une impression de clarté malgré l’étroitesse des ouvertures. L’inclinaison du mur septentrional donne une idée du risque de destruction qui menaçait l’édifice au XIXe siècle et de l’importance des travaux qui ont dû être réalisés. Le style roman domine largement et donne une impression d’unité à l’architecture.

De nombreuses statues, souvent de petites dimensions, témoignent de la dévotion de nos ancêtres à des saints cités dans la Légende dorée ou de renommée locale. La plupart relèvent d’un art populaire souvent maladroit mais touchant par sa simplicité. La polychromie d’origine se devine parfois sous les reprises récentes.

L’église abrite quelques peintures sur toile intéressantes, dont un Ange guidant un enfant du XIXe siècle, qui traite d’un sujet original et mystérieux.
 De nombreuses statues, souvent de petites dimensions, témoignent de la dévotion de nos ancêtres à des saints cités dans la Légende dorée ou de renommée locale. La plupart relèvent d’un art populaire souvent maladroit mais touchant par sa simplicité. La polychromie d’origine se devine parfois sous les reprises récentes.

L’église abrite quelques peintures sur toile intéressantes, dont un Ange guidant un enfant du XIXe siècle, qui traite d’un sujet original et mystérieux.

L’abbaye de Molesme au XIIe siècle, la famille des Monstier au XVIe siècle sont des points communs marquants de l’histoire de Chaource et de Chesley. Le blason aux trois tours d’or qu’on trouve dans le sépulcre de Chaource est encore aujourd’hui le blason de la commune de Chesley.


L’église n’est pas classée Monument historique, c’est pourtant un édifice qui ne manque pas d’intérêt. En haut du mur méridional figure une curieuse inscription en caractères gothiques. Le clocher surprend également : il est posé près du chevet de l’église depuis sa déposition en 1846 pour des raisons de sécurité. Quelques modillons de l’abside sont habilement décorés.

Dès qu’on entre dans l’église, deux époques de construction apparaissent clairement. La chapelle primitive au chevet plat se prolonge par une nef plus large. La vivacité des couleurs est inhabituelle ; on en ressent une impression de clarté malgré l’étroitesse des ouvertures. L’inclinaison du mur septentrional donne une idée du risque de destruction qui menaçait l’édifice au XIXe siècle et de l’importance des travaux qui ont dû être réalisés. Le style roman domine largement et donne une impression d’unité à l’architecture.

De nombreuses statues, souvent de petites dimensions, témoignent de la dévotion de nos ancêtres à des saints cités dans la Légende dorée ou de renommée locale. La plupart relèvent d’un art populaire souvent maladroit mais touchant par sa simplicité. La polychromie d’origine se devine parfois sous les reprises récentes.

L’église abrite quelques peintures sur toile intéressantes, dont un Ange guidant un enfant du XIXe siècle, qui traite d’un sujet original et mystérieux.
                                                               Texte de GUY CURE







L’Église Saint-Sébastien De Maisons-lès-Chaource


Eglise de Maisons -les-Chaource

                                          Partage autour de l'art sacré de cette église
                                                              le vendredi 4 juillet 15h 
                                                   proposé par Roger BARAT
                                                           RV à l'église 


L’église des Maisons (c’était le nom de la commune jusqu’en 1919), fut construite en remplacement d’une ancienne chapelle. L’abside et le transept sont du XVIe siècle. La nef à vaisseau unique date du XIXe siècle. L’aspect extérieur surprend par les petites dimensions de la nef comparativement à celles du transept.

L’église n’est pas répertoriée comme monument historique, mais ne manque pas de charme par sa situation paisible auprès d’une mare, la configuration du terrain ayant permis une construction de plain pied. On entre dans l’église par un portail simple surmonté du clocher.

Trois statues sont classées (un Ecce homo, une éducation de la Vierge, une Vierge à l’enfant). Les autres images peintes ou sculptées relèvent d’un art populaire de diverses époques. L’alignement de statues naïves, représentant les apôtres, qui orne le chœur est remarquable par son unité et son rythme. Le regroupement d’autres statues dans le chœur concentre l’attention sur cette partie de l’édifice. Le maître autel de style classique s’articule autour du tableau central, logiquement consacré à la gloire de saint Sébastien, mais dont la vue est gênée par des ornements tardifs.

  

On remarquera particulièrement l’Ecce homo qui s’inscrit dans la tradition de l’art champenois et dont la chevelure aux longues mèches abondantes et torsadées est traitée avec originalité, affirmant fortement la judaïté de Jésus.
                                                          Texte de ROGER BARAT




L’ÉGLISE SAINT-GEORGES D’ÉTOURVY


Eglise d'ETOURVY

                                      Partage autour de l'art sacré de cette église
                                         le vendredi 8 août 16h15 
                                         proposé par Guy CURE 
                                                  RV à l'église 
Si la nef romane du XIIe siècle a bien supporté l’épreuve du temps, le chœur gothique du XVIe nécessite le soutien de puissants étais à l’extérieur et à l’intérieur qui illustrent la fragilité actuelle de nombre de nos églises rurales.

Il faut remarquer une particularité architecturale : le transept et les chapelles du chœur communiquent par un passage aménagé derrière les piliers. Cette disposition qui devait permettre au seigneur de mieux suivre l’office est assez rare dans nos campagnes.

Des traces de peintures murales se laissent deviner. Seule une litre funéraire est bien visible ; on y reconnait les armoiries de la famille de Jacques de la Madeleine, comte de Ragny, qui reçut le fief d’Étourvy en 1626. On retrouve de façon tout à fait exceptionnelle le prolongement de cette litre à l’extérieur de l’église.

La statuaire n’est pas abondante. La sacristie abrite une image classée de saint Georges terrassant le dragon, en pierre polychrome. L’artiste a rendu la sérénité du saint, la fougue du cheval, la férocité de la bête ; la princesse est éloignée du danger. L’ensemble n’est pas sans rappeler la peinture murale de l’église voisine de Chaserey.

Le visiteur ne manquera pas de parcourir quelques dizaines de mètres pour profiter de la splendeur d’un site remarquable connu depuis l’Antiquité : une résurgence du Landion qui a donné naissance à de nombreuses légendes.





à proximité se dresse la Croix Saint-Georges. Malgré l’usure des intempéries, on y reconnait les instruments de la Passion, les attributs des évangélistes, le crâne du Golgotha, une décoration de rinceaux et de vigne qui enserre des médaillons de portraits et, au pied de la croix sommitale brisée, une Marie-Madeleine agenouillée (ou la donatrice ?).
Par l’abondance et la minutie de la décoration qui orne toutes les parties de ce Monument historique du XVIe siècle, il s’agit d’une des plus intéressantes croix monumentales de la région.                             Texte de GUY CURE 








                       L’ÉGLISE SAINT-PARRES DE PRASLIN



   
Eglise de PRASLIN 


                                         Partage autour de l'art sacré de cette église 
                      le vendredi 4 juillet 16h15
                    proposé par Roger BARAT
            RV à l'église 

L’église de Praslin a été classée Monument historique en 1992. Elle date du XVIe siècle, mais a été profondément remaniée au XVIIe. La chapelle sud du transept était utilisée par la famille de Praslin comme chapelle castrale, compte-tenu de la proximité du château. Les nombreuses statues qui ornent l’église sont sans doute à mettre au bénéfice de la puissante famille de Praslin qui résidait au village. Parmi les nombreuses épitaphes qu’Amadis Jamyn a écrites pour les grands du royaume, on trouve celle de « Ferry de Choisueil, Sieur de Praslain », mort au service du roi pendant les guerres de religion.

La pièce maitresse de l’église est évidemment la statue de saint Jean-Baptiste. Elle a été exposée dans le cadre de l’exposition du Beau XVIe siècle en 2009 et a fait l’objet d’un article dans la Vie en Champagne n°71. Elle avait auparavant été largement mentionnée par Jacques Baudoin (La sculpture flamboyante en Champagne Lorraine) qui, parlant du « Maitre de Praslin », avance le nom de Claude Bornot. Il rattache à son atelier la Pietà de Chaource. On reverra avec intérêt le Saint-Jean-Baptiste de Lignières où apparait l’évolution vers le maniérisme qui triomphe superbement à Praslin.

D’autres images remarquables sont traitées avec originalité  : un Christ aux liens et son socle, une éducation de la Vierge où l’on voit Anne guider la main de Marie, un Joseph très paternel et bienveillant à l’égard de Jésus. à l’extérieur, sur un contrefort sud du transept, un Christ à la colonne révèle l’influence de la Renaissance et de la priorité donnée au mouvement.






L’église de Praslin est hélas aussi un exemple de la vulnérabilité de nos églises de campagnes. Au cours des dernières décennies, des œuvres magnifiques ont disparu. Des vitraux, mais surtout toutes les sculptures d’un retable situé dans le transept nord, dont il ne reste plus que le squelette. On peut en voir la photo sur la base du ministère de la culture. Le problème de la protection de notre patrimoine est posé…
                                                        Texte de ROGER BARAT

















vendredi 14 février 2014

Le vendredi 27 juin 2014 à 19 h en l'église de CUSSANGY



  Conférence de Françoise Sterlin  Xavières 

"Rendre visible l’invisible 

A travers  une grande liturgie du visage, des regards, du mouvement, 
du vêtement, des corps" . 


Présentation de la Mosaïque 
                                         de la chapelle Rédemptoris  Mater  
                                         Située à l’intérieur du Vatican


                       Le baptême du Christ et la descente aux enfers -
                  Mosaïque de Rupnik, chapelle Redemptoris Mater*, Le Vatican. 


Présentation de l’artiste 


selon le désir de Jean Paul II

rendre visible 
la rencontre entre 
l’Orient et l’Occident.

La réalisation a été confiée au père Marko Ivan Rupnik, jésuite, philosophe, artiste au service de l’art à partir de la  théologie  et  dimension de missionnaire de l’art, unissant  la tradition Orient et Occident.