La plasticienne Béatrice CHANFRAULT
s'installe
en l'église de Pargues Aube
du 1er au 30 août 2015
Béatrice Chanfrault
06
85 97 51 51
beatricechanfrault@orange.fr
Page face book : gaston la chanfrault
BIOGRAPHIE
Diplômée en Arts Plastiques
Formation d’art thérapeute à
Paris
Expose depuis une dizaine
d’année
A
la fin de mes études à Strasbourg, j’ai enseigné quelque temps puis je suis
partie en Bretagne où j’ai créé un atelier d’artisanat. De retour aux sources
haut-marnaises, j’ai élevé mes deux garçons, tout en animant des cours du soir
de peinture et en participant à des expositions collectives.
J’ai
repris mon activité artistique en 2004
RECHERCHE PLASTICIENNE
De l’étude du corps humain où déjà je ne pouvais le
contenir dans le format-toile, le corps a pris forme émergeant tels des
bas-reliefs que je façonnais avec du sable. Toujours plus loin, au-delà du
corps, il me fallait le pénétrer, aller sous son enveloppe peau, découvrir ce
qu’elle pouvait me révéler : ridée, plissée, lissée, mise à nu, le corps
disparait sous une peau âme .Par la mise en couleur, je trace le cheminement
interne de la toile Le corps disparait pour une mis à nu
AU DELA DU CORPS,
repères d’humanité
Ce que je peins, vient d’une nécessité interne et tend
vers cet au-delà.
Ma peinture est dedans et dehors, mentale et corporelle,
individuelle et collective, sans âge, expression de valeurs permanentes.
Je me mets à nu et projette dans le miroir-toile mes
repères d’humanité.
La surface du corps renvoie à la surface des signes et des
apparences. Au-delà de la peau, le corps est enfin libre du désir qui creuse
des trous dans la peau des choses où explosent les vérités. Comme un souffle
d’élan vital, sous les couches d’apparat et du beau, la toile devient suaire,
traces ultimes de notre corps, elle seule respire.
Du corps à la peau, ma recherche plasticienne révèle une
quête inlassable de notre identité. Les supports sur lesquels je travaille, ne
peuvent être vierge : il y a toujours une trace, que ce soit sur une
ancienne peinture, sur des papiers collés, sur du sable….
Le tissu est devenu
une évidence, vêtements portés, usés, non achevés, en toile de lin ou de
flanelle, ces secondes peaux nous dévoilent, nous subliment, nous enchainent….
Ce que je donne à voir, renvoie le spectateur à sa
mémoire, à sa continuité.
B.C.
/2014
Mon travail s’oriente de plus en plus dans l’installation.
J’aime créer, scénographier dans le bâti, cela implique d’investir un
vocabulaire à la fois plastique et conceptuel pour qu’un dialogue s’installe
entre les éléments mis en place
Le végétal devient ma source d’inspiration, de réflexion
et d’engagement artistique. De par sa matière, sa forme et dans sa symbolique,
j’interroge, j’interpelle, les rapports homme/terre./traces/mémoire.
B.C./2015
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