mercredi 23 octobre 2013

Suite de la conférence d'Alain CHARLET

Pas d'authenticité sans liberté.

L'artiste ne doit être entravé par aucune règle, mais cette vérité si évidente a été l'objet d'un long combat pour la liberté contre les académismes, contre les conventions, contre le pouvoir des commanditaires ou des marchands ...combats jamais gagné d'ailleurs.

Combat aussi dans le monde même des artistes,
 entre la figuration et l'abstraction,
 entre le dépouillement et le lyrisme,
 entre le dessin et la couleur pure...

C'est cette liberté, chèrement conquise , qui a permis de révéler l'extraordinaire créativité de l'homme quand on ne lui impose aucune règle, pour le meilleur et pour le pire d'ailleurs.

En ce sens l'art abstrait est un tournant majeur, une véritable révolution: de la représentation de la nature magnifiée ou volontairement déformée (chez Picasso par exemple)  ou de l'art purement décoratif, on passe à une conception ou c'est le spectateur lui même qui doit faire le travail d'interprétation, de réception, pour faire vivre l'oeuvre  en lui, comme cela était dans le cas pour la musique.

C'est la raison pour laquelle les tenants de cet art  (Kim En Joong par exemple)  ne veulent plus parler de leurs œuvres, la décrire, de peur d’orienter notre perception. Ils se contentent de parler de leur technique, des conditions de leur création mais ne veulent surtout pas imposer une vision.

L'art numérique semble ouvrir encore un nouveau champ, un nouvel espace où tout ou presque tout reste à inventer . 

Prochainement la suite de cette conférence sur
"l' art est rencontre avec les autres 

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