vendredi 10 janvier 2014

Eglise Saint -Léger de CUSSANGY

Le choeur et la nef ont été construits,
 dans le premier quart du XVIe siècle.
.Le bâtiment présente donc un style homogène.
L'entrée principale se fait par un portail flamboyant.
Des vitraux de la même époque subsistent autour du maître autel.
On peut y reconnaître une Crucifixion et une déposition de la Croix .
Saint Léger, évêque d'Autun est représenté entouré
 des saints Pierre et Paul.
L'orgue, classé Monument historique date du XIXe siècle . 

Dans le transept droit, une pierre gravée commémore la "mise en terre" 

de Clère De Berey le 5 Décembre 1622 et fait savoir l'obligation faite à ses héritiers d'honorer sa mémoire.
Dans le transept gauche, un monument funéraire cite Notre-Dame des Buissons, qui était un lieu  de pèlerinage à Cussangy.

Quelques statues de pierre intéressantes sont estimées 

de la fin du XVIe siècle ou du début du XVIIe siècle.
Pour en apprécier toute l'élégance, il faut faire abstraction de malheureuses réfections en plâtre et en fer .




Arbre de Vie
 
Le grand intérêt de l'église, réside dans ses peintures murales remarquables par leurs dimensions et par la qualité de leur exécution.
Il en existe sans doute d'autres, cachées sous un badigeon, dont l'uniformité fut à la mode à une époque pas si lointaine où la préservation du patrimoine était le moindre des soucis. Ce badigeon a eu au moins le mérite de jouer le rôle de couche protectrice.

Saint Christophe appuyé sur son bâton, Sainte Marguerite sortant du dragon, Saint Pierre avec ses clés, Saint André et sa croix caractéristique, Saint Sébastien visé par les archers, autant de représentations(entre autres) dont la finesse rappelle les miniatures des manuscrits et les gravures qui servaient de sources d'inspiration et de modèles aux artistes de notre région, avant que la Renaissance ne triomphe .


Un beau baiser de paix du XVe siècle, classé Monument Historique, est actuellement en dépôt dans la niche vitrée, sécurisée de l'église de Chaource.  

                                                                                                       Roger BARAT

                

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